Le dispositif TPE du Fafih a rencontré bien peu de succès ! Seuls 8,4 millions d’euros d’engagements ont été pris au 31 octobre 2016 sur un budget formation de 27 millions d’euros alloué à la profession en 2016, ont indiqué Elisabeth Browaëys, directrice générale du Fafih (OPCA des métiers de l’hôtellerie-restauration et des activités de loisirs) et Armelle Béchieau, déléguée régionale Ile-de-France qui intervenaient lors de la cérémonie célébrant 
les 40 ans de l’Asforest.Pourquoi si peu d’intérêt ? D’autant plus que la période d’accalmie contrainte pour bien des établissements est particulièrement propice aux actions de formation. « Le temps d’appropriation pour bien maîtriser tous les dispositifs est très long » a souligné Elisabeth Browaëys, en aparté.
Avec toujours la tête dans le guidon, les professionnels n’ont pas su tirer partie de ces disponibilités financières très importantes pour 2016 qui découlent de la réforme de la formation professionnelle qui prévoit des fonds supplémentaires pour les entreprises de moins de 10 salariés.
A la fin de l’année, ces fonds non utilisés vont tomber dans l’escarcelle du Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP) pour financer d’autres dispositifs. Autant de perdu pour la profession !
Alors que les métiers des CHR sont en profonde mutation, ces actions de formation seraient pourtant bien salvatrices pour faire face aux défis des mutations technologiques, répondre aux obligations réglementaires… Néanmoins, tout n’est pas perdu car comme l’indique les représentants du Fafih, « il y a encore une manne financière importante mobilisable pour des parcours qui commenceraient fin 2016 ou en 2017. » Une occasion à saisir alors que les dotations pour 2017 ne sont pas encore connues. Reste aux intéressés à se rapprocher rapidement des conseillers Fafih pour saisir ces opportunités de formation ! D’autant plus que le Fafih s’est engagé à prendre en charge les demandes de formation jusqu’à la fin de l’année 2016, même si le nombre d’heures de la formation est supérieur au crédit d’heures du Compte personnel de formation (CPF) du salarié concerné.
